VŒUX 2021

  Autres stages >>>  
 

Une solidarité pour sortir d’une solide aridité.


\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\

\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\

Il faudrait trouver un nom pour désigner communément les frères et les sœurs. Un mot qui réunissent enfin les deux sexes sous un même étendard de solidarité, d’égalité, d’équité, d’éthique et de liberté.
Equitable … la femme et l’homme enfin assis à la même table.
Un nom qui les unit, non pour abolir la différence entre les sexes mais bien au contraire pour mieux les mettre en relief en montrant ce qu’ils ont de commun et aussi de complémentaire.
Soudain l’homme qui est parti au loin, rentre au foyer pour s’occuper vraiment des siens, investir sa demeure et fonder au côté de sa moitié une famille d’un nouveau genre.
Ce nom qui pourrait réunir frère et sœur, cela pourrait-être Frœurs parce que peut-être tout simplement cela rime avec fleurs.


  

Ces Frœurs là, se retrouvent enfin, les deux pieds et les deux mains dans la même terre. Terre promise et terre pleine de promesses.
Les voilà enfin de retour au jardin, côte à côte œuvrant dans une même direction, ils redonnent forme au monde, modèle une nouvelle idée de l’humain.
Les enfants alors peuvent à nouveau ouvrir grand leurs yeux au plus simple du vivant, annonçant la fin du monde consumériste.
Être Frœurs de sang avec l’amour comme seule arme pour résister à la barbarie.
Il nous faudra encore aimer l’absurdité de ce monde, en le voyant comme un ventre fécond prêt à accoucher d’un grand bouleversement.
Marre des petits arrangements avec nos mourants … regardons comment nous traitons nos ainés. Nos vieux ne sont pas de la chaire à Ehpad, eux qui n’ont besoin que d’un peu d’attention, c’est à dire d’amour pour plier bagages et partir en paix.
Oh ! Frœurs … sortons ensemble de cet isolement, de cette incarcération volontaire.
Jetons les écrans et retrouvons ensemble la joie d’ouvrir l’écrin de la terre pour l’étreindre et du ciel pour l’embrasser.
Sortons dans la rue au contact des plus démunis, allons dans nos maisons de retraite pour animer ces lieux. Juste par nos présences aimantes embrasser nos aïeux.
Sortons de nos ailleurs pour aller à la rencontre du maintenant humain afin qu’il advienne. Faisons en sorte que ce qui est en germe en chacun de nous, éclose.
Tous, nous ne sommes que des vivants de passage dans la grande épopée de l’univers… nous ne sommes rien ou pas grand chose et pourtant indispensable.
Juste une goutte de pluie sur une vitre … juste l’écrou d’une roue, perdu sur une route de montagne…un trombone oublié sur une table... juste un geste égaré dans l’espace vide d’un couloir... juste un souffle sur une joue, une mèche de cheveux sur un visage entre aperçu au hasard d’un regard jeté par la portière d’une voiture lancée à vive allure… juste cela, grain de sable ou poussière et pourtant nécessaire pour parfaire cette grande mosaïque humaine, ce trompe l’œil qui nous donne l’illusion d’être là, une personne.
Personne ? Et si il n’y avait vraiment personne ?
Loran (Ecrit en décembre 2018)

 
  Si le contenu ne s'affiche pas bien: cliquez ICI  
Création de sites internet : Welwel Multimédia
 

Ce mail a été envoyé à [[EMAIL_TO]], CLIQUEZ ICI POUR VOUS DESINSCRIRE.